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Tarik Ramadan
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MessagePosté le: Sam 11 Nov - 15:50 (2017)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Shûra ou Démocratie ?

Posted by: Tariq Ramadan
in Articles, Français, Une
9 Nov 2017
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« Pas de démocratie en islam. L’islam s’oppose aux principes démocratiques » : des musulmans l’ont dit, des chercheurs l’ont enregistré. Une réflexion qui viendrait perturber la clarté de cette formulation doit donc paraître suspecte. Si, au demeurant, l’on ose affirmer que les choses sont un peu plus complexes que cela, on nous accusera de jeter de l’ombre où il est tant de lumière. Une explication s’impose.
Beaucoup de chercheurs et d’intellectuels occidentaux, quelque bonnes que soient leurs intentions, commettent l’erreur d’appréhender les domaines du religieux et du politique, en même temps que leur articulation et leur interaction, selon les références qui sont les leurs, à la lumière de leur histoire. De la même façon, les mots employés prennent le sens de leur évolution historique et l’on ne peut les en abstraire. Impossible de s’arrêter au sens « actuel » des mots sous peine de commettre des erreurs méthodologiques graves en commençant, par exemple, par comparer ce qui n’est pas comparable entre deux univers de référence, entre deux cultures. Rappeler cela, ce n’est point noyer le poisson, mais bien purifier les eaux troubles en refusant de se disputer sur des expressions quand il s’agirait d’évaluer les principes respectifs de structuration du champ politique.
De nombreux intellectuels musulmans ne sont pas non plus en reste de ces mêmes maladresses. Ils expriment, sans grand souci d’être bien compris, les spécificités islamiques avec un arsenal terminologique qui est propre, à tout moment, à produire des glissements de sens dommageables. Réagissant à la prétention universelle, universaliste, de l’Occident, ils pourfendent des notions pour ce qu’elles représentent dans le rapport entre l’Occident et l’Islam, non pour ce qu’elles sont : au point que cette critique, dont on peut comprendre la source, finit par embrumer les points de vue islamiques eux-mêmes. Concernant les concepts de « démocratie », de « droits de l’homme », de « liberté d’expression », il convient pourtant, dans la discussion, de distinguer la définition normative de l’instrumentalisation idéologique et politique.[1]
Dans la première partie de cet ouvrage, nous avons mis en évidence quelques-uns des fondements de la conception islamique de l’univers et des hommes. Cela nous a permis de sérier avec un peu plus de clarté les domaines de la révélation, de la tradition et de la recherche rationnelle pour montrer comment, en aval, s’élaboraient leurs interactions. À établir une comparaison stricte avec les références propres à la tradition judéo-chrétienne, on s’aperçoit qu’il est quelques différences notoires entre les deux conceptions[2] et cela malgré les similitudes apparentes. L’histoire de la civilisation musulmane confirmerait qu’il existe une différence de premier ordre entre les éléments qui ont donné sens à sa dynamique interne et ce qui, en Occident, a produit le phénomène de la sécularisation depuis la Renaissance au moins. Et ce n’est pas là seulement un constat de type historique : il existe bel et bien une différence de conception dans le rapport au Créateur, dans la perception de l’univers et de l’homme. La pensée sociale de ce dernier sera forcément orientée par la vision plus globale qui la sous-tend. Le contraire serait bien étrange.[3] Parler de l’organisation politique autour de l’idée de la shûra et chercher les points d’ancrage avec la démocratie exige d’abord que nous parlions, ne serait-ce que succinctement, des philosophies, des systèmes de valeurs qui fondent ces projets.
Reprenons, pour ce faire, des catégories dont nous avons déjà parlé et qui rendront notre réflexion plus explicite. Il pourrait s’agir d’une parabole : celle qui met aux prises le propriétaire et le gérant.[4] Ce qui d’emblée peut nous tromper, c’est que, tant dans la tradition judéo-chrétienne[5] que dans la conception islamique, cette parabole est parlante : Dieu, le propriétaire, a des droits sur l’univers et sur l’homme, qui en est le gérant. Certes, mais la comparaison, à peine entamée, doit s’arrêter et elle perd toute pertinence si elle dépasse le seuil de cette seule considération. En effet, en analysant les rôles attribués aux acteurs de cette parabole, tout se révèle différent.
L’histoire occidentale est marquée par la façon dont on s’est représenté le rapport à Dieu au travers de l’institutionalisation de son Église terrestre. La sphère du religieux se fondait sur l’autorité et le dogme : l’Église, forte de ses pouvoirs, a agi comme si elle détenait la propriété – et non pas seulement la gérance – du monde et de la vérité. Elle s’opposa longtemps à la science, à la rationalité, à la pensée libre. Le processus de sécularisation est très clairement le processus par lequel le gérant revendique ses droits après avoir tant étouffé sous l’autorité de l’Église. Il veut et il va libérer un à un les domaines de la pensée et de la gestion du monde de la tutelle dogmatique. Le gérant s’oppose au propriétaire, ou à celui qui le représente, et va même jusqu’à vouloir s’en débarrasser.[6] Désormais le gérant gère sans propriétaire : il fixe la norme, établit les valeurs, et développe tous les moyens dont il a besoin. Si Dieu reste « utile » pour les questions « privées » du sens de la vie, du mariage ou de la mort, il n’entre plus en considération dans la gestion de la cité : ici, rien n’est imposé, tout est discuté et discutable. La loi morale peut bien être en nous… le ciel étoilé au-dessus de nos têtes reste silencieux[7] : le gérant est désormais responsable de l’ensemble de la gestion. Le principe démocratique est, dans le domaine de l’organisation sociale, l’aboutissement de ce même processus : il est fondé sur l’idée que rien ne saurait plus être imposé aux hommes que ce que les hommes décident entre eux, à la majorité, au miroir de la seule rationalité, désormais normative. Cette conception de la liberté s’est faite contre l’autorité et elle ne paraît réelle que si elle est totale. Dieu, le sacré, sont hors du monde : le désenchantement de ce dernier semble avoir été, dès l’origine, programmé.[8] Le gérant est absolument libre : autrement dit, le gérant est propriétaire.
Quand les théologiens ou les intellectuels musulmans s’opposent à l’idée de « la démocratie », c’est une opposition à la philosophie qui la sous-tend qu’ils expriment. Tout, dans la conception fondamentale de la vie, de l’homme et de son destin ; tout, dans l’histoire de cette civilisation, se construit autour de la présence du propriétaire qui investit les trois sphères de l’humain : il donne sens au fait d’être, il expose les moyens d’être avec l’Être, il prescrit enfin les orientations auxquelles l’homme doit demeurer fidèle dans l’histoire. Le propriétaire est présent au moyen d’un Livre et d’un exemple humain – le Prophète () – non au moyen d’une institution ou d’une incarnation. L’homme y trouve une conception du religieux très englobante, un rapport au sacré à la fois intime et vaste, une exigence rationnelle permanente. Dieu, le propriétaire des cieux et de la terre, indique les normes morales de l’action et les orientations générales de leur réalisation : à charge aux gérants, à tous les hommes en tous temps, de convoquer l’ensemble des qualités de leur humanité, leur intelligence et leur raison, pour donner corps à cet enseignement. L’autorité ici n’étouffe pas, elle éveille et stimule ; mais on ne saurait se passer de cette autorité. La spécificité de la conception islamique est ici entièrement accessible : Dieu n’exige rien de l’homme contre son humanité ; il doit penser, agir, entreprendre et gérer selon sa nature mais toujours dans la reconnaissance des droits du propriétaire. Cette reconnaissance pourra prendre des formes multiples, selon le lieu ou l’époque, mais elle restera nourrie par l’interprétation des sources dont nul ne peut revendiquer le monopole de la compréhension. Le processus qui a libéré le gérant de toute tutelle dans l’histoire occidentale n’a pas son pendant dans l’histoire de la civilisation islamique : la recherche, les sciences expérimentales et humaines se sont développées au nom de la religion et de la foi, non contre elles. Bien au contraire, le propriétaire exigeait du gérant qu’il cherchât à comprendre et à agir toujours davantage : sa liberté ne devait pas être l’expression d’une opposition, mais le témoignage d’une responsabilité portée et admise devant le Créateur. Cette conception de la liberté diffère de celle dont nous avons parlé plus haut : il ne saurait y avoir de liberté totale qui nierait, par sa réalité même, les fondements du rapport entre le Créateur et les hommes. Il ne saurait y avoir d’autorité dogmatique qui nierait, de la même façon, la responsabilité de l’homme devant Dieu.
La voie est entre ces deux extrêmes et le principe d’organisation de la shûra est enfant de cette conception de l’homme. Il est une Révélation, il est un Envoyé : ce sont deux sources qui traduisent aux hommes les exigences du propriétaire qui, en matière d’organisation politique comme dans tout autre domaine, ne s’arrêtent pas aux détails. La gestion incombe aux hommes qui devront lire, interpréter, discuter, se consulter, s’opposer et, enfin, élaborer un projet dont on peut dire qu’il est une mise à l’épreuve de leur liberté. Cette épreuve, si elle est vécue dans le constant rappel des exigences divines, de reconnaissance, de respect et de justice traduit le sens de la rabbâniyya nous avons parlé : vouloir être un homme sans oublier dont Dieu. Se savoir gérant ; libre, mais gérant seulement.
Les deux conceptions diffèrent sur le fond, sans l’ombre d’un doute, et il est nécessaire de connaître la nature de ces divergences. Il reste pourtant qu’il faudra éviter d’énoncer des conclusions hâtives dont au moins deux nous paraissent erronées. La première consiste à penser que ces différences ne sont dues, en somme, qu’à des rythmes différents d’évolution dans l’histoire. On affirmera, sans sourciller, que les « progrès » qui ont permis une véritable autonomie de la pensée en Occident sont l’expression d’un plus grand « développement » : ainsi la conception islamique, avec cette autorité toujours affichée du Dieu-propriétaire, est l’expression d’un retard dans une culture n’ayant pas encore suffisamment évolué… et n’ayant pu, ce faisant, accéder à la modernité. « Bientôt, avec notre aide, les musulmans évolueront dans le bon sens et leur idée de la religion ressemblera à la nôtre : ils seront libres de notre même liberté »… raisonnement ô combien dangereux que l’on ne cesse d’entendre dans certains dialogues interreligieux ou dans les discussions politiques ou culturelles. Avec une condescendance avouée, on reconnaît, dans les formulations des musulmans, certains accents de la pensée médiévale que l’on a heureusement dépassée et dont on espère, pour l’avenir du monde, que le monde de l’islam saura se libérer. Comme l’a fait l’Occident dont l’histoire, les conceptions, les valeurs et les progrès apparaissent insidieusement comme étant la norme du bien. Ils sont en retard ceux qui pensent différemment… ou alors ils pensent mal, c’est selon. On n’a le choix, pour affirmer son identité, qu’entre marcher plus vite, ou « se refaire ». Le pluralisme culturel semble avoir des limites.
Le deuxième travers consiste à affirmer que si les différences sont telles, c’est donc que l’on se trouve en face d’un conflit aux aspects irréductibles. Compte tenu de la nature des conceptions en présence et des histoires respectives, on ne peut que constater ce qui semble ne pouvoir se traduire qu’en terme de conflit.[9] En ce qui concerne l’organisation du politique, on affirmera que rien de ce qui est islamique n’est démocratique car enfin l’idéal démocratique ne trouve pas d’écho dans le fondement des références musulmanes. Retour à la case départ : islam ou démocratie ? On fera l’économie coupable d’analyser les choses dans leur contexte respectif pour chercher à dégager, derrière les termes et les références, les principes qui orientent l’organisation de la cité. Ainsi, une fois bien comprises les différences de conception qui vont orienter la gestion du politique, on trouvera que les principes de la shûra font écho à un grand nombre d’éléments de la rationalité démocratique. À quatre d’entre eux, au moins.
[1]. Relevons ce seul exemple : que les droits de l’homme soient aujourd’hui l’expression la mieux achevée de la philosophie rationaliste et humaniste ne fait pas l’ombre d’un doute ; que l’argument de leur respect soit d’un emploi à géométrie variable dans la bouche des grandes puissances n’en est pas moins une autre certitude. Voir infra.
[2]. Les rencontres et les influences entre les deux civilisations furent nombreuses, c’est un fait évident. Il reste pourtant des spécificités essentielles. On pourrait ne retenir que ce qui relève de la compréhension du « religieux ». Voir à ce sujet la deuxième partie de Les musulmans dans la laïcité, Islam et laïcité, Tawhid, 1994.
[3]. Ce principe pourtant élémentaire de l’ethnologie paraît avoir quelque peine à exprimer sa pertinence quand on parle des références islamiques. Comme si les éléments, en apparence connus, de l’islam, nous aveuglaient et nous trompaient sur les différences religieuses et culturelles essentielles.
[4]. Voir notre deuxième partie : Aux rives de la Transcendance.
[5]. Proudhon, par exemple, dans son ouvrage Qu’est-ce que la propriété ? développe toute sa réflexion autour de ces deux notions pour conclure sur une conception finalement très proche de l’islam.
[6]. C’est, dans l’absolu, le sens de la réflexion de Michel Bakounine : « Si Dieu existe, il faut s’en débarrasser. » Sur un plan philosophique plus fondamental, Nietzsche, dont il est intéressant de rappeler qu’il est reconnu comme « le dernier des métaphysiciens » par Martin Heidegger, a fondé sa pensée en poussant à l’extrême le processus de libération : « Dieu est mort » fait-il dire au fou dans Le Gai savoir… le fou est, en fait, un prophète.
[7]. La formule de Kant est ici revue et son sens volontairement dénaturé.
[8]. Selon le titre de l’excellent ouvrage de Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde dont les thèses sont, à notre sens, de première importance : elles mériteraient, en tout cas, un développement discuté.
[9]. Nous dirons un mot plus bas sur l’analyse développée par Samuel Huttington concernant le clash des civilisations.
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MessagePosté le: Dim 12 Nov - 16:06 (2017)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

 

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MessagePosté le: Mer 15 Nov - 11:02 (2017)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant


 

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MessagePosté le: Mar 21 Nov - 15:24 (2017)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Le récit de Majda Bernoussi, trompée par Tariq Ramadan
Elle fut la première, en 2014, à vouloir révéler sa liaison avec l'islamologue dans un manuscrit où elle dénonce un manipulateur. Extraits exclusifs.
De notre correspondant en Suisse, Ian Hamel
Modifié le 20/11/2017 à 13:30 - Publié le 20/11/2017 à 11:21 | Le Point.fr
Madja Bernoussi fut la première, en 2014, à vouloir révéler sa liaison avec l'islamologue. 
Madja Bernoussi fut la première, en 2014, à vouloir révéler sa liaison avec l'islamologue.  © DR

Grande, brune, de longs cheveux noirs, Majda est d'origine marocaine. Elle voyage dans le monde entier. Elle a fréquenté Tariq Ramadan pendant presque cinq ans, de 2009 et 2014. Majda n'a été ni violée ni frappée. Mais elle a été menacée lorsqu'elle a voulu dénoncer l'homme qu'elle appelle un « tartuffe », un prédateur. Elle affirmait que les victimes de l'islamologue se comptaient par dizaines, sinon par centaines depuis plus de deux décennies, dans une interview qu'elle avait accordée au Point il y a trois ans. « Il y a une sourate qui s'appelle mounafakin, comprenez les hypocrites : ils disent de leurs bouches ce qu'ils n'ont pas dans leurs cœurs. C'est exactement ce qu'est Tariq Ramadan », ajoutait-elle.

Nous dévoilons quelques extraits de son journal quotidien, tenu lors de sa relation heurtée avec le professeur d'études islamiques contemporaines de l'université d'Oxford. Majda Bernoussi envisageait de publier ce manuscrit intitulé Un voyage en eaux troubles avec Tariq Ramadan.

C'est au retour d'un pèlerinage à La Mecque qu'elle avait pris contact par Internet avec l'islamologue, qui lui apparaissait alors comme un saint homme.
Un doute sur sa situation maritale

« Il se montre très coopératif lors de ce premier échange. Moi, de nature méfiante, je me suis sentie en confiance. Enfin, presque. Pas complètement, un sentiment désagréable prend forme insidieusement. Mais je l'ignore, cette voix qui me crie stop. La voix redouble de volume, mais je la fais taire. Enfin, comment cette figure emblématique de l'islam, mondialement respectée, pourrait-elle me faire mal ?

Je lui ai déjà transmis mes écrits, il sait chacune de mes blessures. »

« Il se met à m'envoyer des SMS, d'abord très pudiques. Curieusement, il me parle très peu de religion au début, puis plus du tout. Je lui fais remarquer qu'il m'avait promis de m'emmener vers la lumière. Il esquive gentiment. Très rapidement, nous nous dirigeons vers quelque chose de plus complice. Je deviens subitement indispensable à ses yeux. Sa neutralité feinte laisse place à des mots tendres, puis amoureux. J'ai alors confiance, même si rien ne se passe encore. Malgré tout, certaines questions demeurent sans réponse. Il y a d'abord cet énorme doute sur sa situation maritale. Je lui pose la question clairement, plusieurs fois, sans succès. »
« Le fourbe maquillé en homme d'islam »

« T. R. m'envoie ensuite des SMS de plus en plus entreprenants. Je te veux, que tu sois mienne. Il me répète sans cesse qu'il est mon homme. J'essaie de le calmer : on ne s'est pas encore rencontré ! Je lui ai tout juste envoyé des photos. Finalement, nous nous fixons une date pour se voir. Ce sera à Lille, en juillet 2009. »

« Je me sens de moins en moins tranquille. C'est à ce moment qu'une amie me conseille d'aller sur Internet. Je tombe alors sur un site qui me glace d'effroi. Là, devant mes yeux, des dizaines de filles hurlent leur désarroi anonymement. Elles racontent leurs rencontres avec T. R. Non, je ne le crois pas. Elles y dépeignent un monstre sans foi ni loi, qui a profité de tout, de leurs âmes et de leurs corps. Pour s'en aller après, lâchement. Je ne veux pas le croire. Alors, pourquoi ai-je ce frisson dans le dos ? »

« Il faut que je parte. Que je le lui annonce. Il se fâche. Il me traite d'allumeuse. Il m'écrit : Ça y est ? tu as testé ? c'est ça ? Je suis pris d'une colère sourde. Je sens le mal en lui, le faux, le fourbe maquillé en homme d'islam. »
« Il m'a demandé d'être sa femme »

« L'amour de Tariq est piteux et cuisant. Je sais des choses terribles aujourd'hui sur lui. Je suis si souvent parcourue d'une onde de rage et de douleur. Il n'y a rien de pire que d'être sincère sous le règne d'un Ramadan. Cela se paye cher. Mais comment savoir que le mal puisse montrer un regard aussi doux ? Comment pourrais-je oublier quand il m'a demandé d'être sa femme ? Qu'il m'a répété qu'il était divorcé. N'est-ce pas une simple aventure que tu recherches avec moi ? lui ai-je alors demandé. Ne m'insulte pas ! a-t-il aussitôt protesté. »

« Il ne répond jamais aux questions les plus basiques sur sa vie familiale et privée. Pourtant, je n'ai jamais cessé de lui répéter : dis-moi juste que je peux, que j'ai raison, de te faire confiance ? Il me répondait toujours à côté, passant son temps à me dire qu'il m'aimait. Une voix intérieure me hurlait qu'il n'était qu'un manipulateur, qui ne cherchait qu'à me détruire, alors qu'il me promettait la lumière. »
« Je n'étais qu'un objet pour lui »

« Je lui envoie des SMS incendiaires, dans lesquels je lui demande si les gens continueraient à venir écouter ses sermons s'ils savaient ce qu'il faisait à leurs filles ? Je lui assénais des vérités qu'il détestait, qu'il refusait catégoriquement d'entendre. Je prenais conscience que je n'étais qu'un objet pour lui. J'outrepassais mes droits en osant lui réclamer ce qu'il m'avait promis, respect et amour. J'étais sincère, pas lui, jamais lui. Pour lui, ce n'est qu'un jeu. Ma mise à mort pouvait débuter, comme celle de toutes les autres avant moi. Après une multitude de mensonges, et ma rébellion, TR me lâchait. Il disparaissait, car, m'a-t-il dit, je n'étais pas celle qu'il croyait, je n'avais pas fait ce qu'il attendait de moi. À savoir, me laisser piétiner et abuser. »
« Lynchée et insultée par ses fans »

« Il se remet à me dire qu'il me trouve extraordinaire. Que moi j'étais jeune, et que lui avait 50 ans. Qu'il n'avait que très rarement éprouvé autant d'émotion pour quelqu'un.

Alors, je lui demande : pourquoi veux-tu que ça s'arrête ?

- La vraie raison, tu veux la vraie raison ?

- Dis-moi la vérité !

- Parce que je suis trop vieux, parce que j'ai quatre enfants, parce que tu dois être maman, parce que tu mérites mieux que ce que j'ai à t'offrir.

Six mois avant, il avait le bon âge et la bonne situation. Et d'un revers de main, il a tout balayé. Tariq Ramadan, il faut le voir pour le croire. J'ai été lynchée et insultée parce que ses fans refusaient de seulement imaginer que leur pseudo-prophète était un usurpateur et un hypocrite. Éloquent et brillant, certes, mais usurpateur quand même. »
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MessagePosté le: Mer 6 Déc - 16:53 (2017)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

 

ENQUÊTE - Les enquêteurs de la police judiciaire se déplacent jeudi à la frontière suisse pour rencontrer une ancienne maîtresse de Tariq Ramadan. Elle ne souhaite pas porter plainte mais apporter des éléments sur l’homme et ses méthodes.

Elles se murent dans le silence. Depuis la première plainte déposée fin octobre contre Tariq Ramadan pour "viol, agression sexuelle, violences et menaces de mort", seule une autre femme a osé se tourner vers la justice. D’après les informations d’Europe 1, les enquêteurs de la police judiciaire parisienne se rendent jeudi à la frontière suisse pour entendre une ancienne maîtresse de l'islamologue. Elle n'a pas l'intention de porter plainte mais aurait des révélations à faire sur les méthodes et agissements du suspect. Plusieurs femmes qui se disent victimes ont contacté des avocats, mais sans passer le cap du dépôt de plainte. Car outre les difficultés souvent rencontrées par toutes les femmes victimes de violences sexuelles, les victimes présumées de Tariq Ramadan ont en commun de l’avoir connu alors qu'elles étaient en état de faiblesse. Certaines sont encore aujourd’hui dans une grande détresse sociale ou psychologique.

Un sentiment de culpabilité. De plus, ces femmes sont des musulmanes souvent pratiquantes, sur qui pèse le poids de la religion et de la morale comme l’explique auprès d'Europe 1 la militante antiraciste et féministe Ndella Paye :"La religion c’est extrêmement moralisateur, les relations sexuelles doivent se passer dans le cadre d'un mariage, donc même si on est violée, on questionne toujours sa part de responsabilité. C'est-à-dire : 'toi, femme, qu'est-ce que tu as fait, pourquoi tu as répondu à un appel dans une chambre d'hôtel, il ne fallait pas y aller'. Personne ne critique l'homme en question, on ne le condamne pas d'avoir pris la peine d'inviter des femmes seules. Elles ont peur par rapport à ça".

Le regard de leurs proches. Certaines de ces femmes ont refait leur vie et redoutent également la réaction de leur mari, quand d’autres sont freinées par leur famille. Mais au-delà du cercle des intimes, il y a également la pression de la communauté musulmane toute entière : Tariq Ramadan est devenu une figure quasi iconique, seul musulman né en Europe à avoir une telle aura. Petit à petit, l'islamologue a réussi à ancrer cette idée que si l'on l’attaque à lui, on attaque directement l’Islam.
Un ressenti qui touche aussi des milieux très éduqués. "Dans des conversations à titre personnelles j'ai entendu des phrases du type : 'il faut laver son linge sale en famille'. Prendre la parole, ça voudrait dire, non pas se désolidariser, mais carrément trahir une communauté, dans le sens où cette parole donnerait du grain à moudre à des personnes islamophobes et ça rejaillirait d'une manière négative sur toute la communauté à laquelle ces femmes appartiennent, et qu'elles ressentent comme étant déjà suffisamment marginalisée", explique Fatima Khemilat, chercheuse à Sciences Po Aix.

Des menaces en série. Enfin, il y a aussi la pression directe que Tariq Ramadan exercerait encore sur les femmes qui voudraient témoigner à son sujet, d’anciennes maîtresses avec qui il aurait entretenu des relations consenties mais qui voudraient aujourd’hui parler de l’emprise qu’il avait sur elles. D’après un collectif d’avocats qui accompagne plusieurs d’entre elles, ce sont des menaces quasi quotidiennes. "Ce sont des SMS et des mails à l'identique : 'de toute façon, je ferai tout pour te pourrir, je ferai tout pour donner une mauvaise image de toi, et ça ne sert à rien de s'attaquer à moi, j'ai des avocats et surtout des moyens. Je mettrai tous les moyens pour vous décrédibiliser auprès de l'opinion public et de vos familles parce que vous voulez me salir'", détaille maître Calvin Job, qui décrit un système particulièrement bien rodé.

"Monsieur Ramadan et ses partisans vont jusqu'à usurper l'identité d'avocats pour envoyer des pseudos plaintes à ses victimes afin de les dissuader. Ces menaces arrivent à les affecter", révèle encore le juriste. D’après lui, des envois ont encore eu lieu ces tout derniers jours malgré les dénonciations dont Tariq Ramadan fait déjà l’objet. Les autres femmes qui se disent victimes pourraient attendre de voir si les premières plaintes sont prises au sérieux avant de sauter le pas.

http://www.europe1.fr/societe/affaire-r ... es-3507275 

 

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MessagePosté le: Mer 6 Déc - 16:53 (2017)    Sujet du message: Publicité

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MessagePosté le: Jeu 28 Déc - 13:42 (2017)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

 

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MessagePosté le: Dim 7 Jan - 16:38 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Nous allons revenir dans cette vidéo sur l'affaire Tariq Ramadan en posant une question simple : qui a protégé Tariq Ramadan ces 30 dernières années ? Comment a-t-il fait pour s'en sortir à chaque fois alors que les RG français savaient tout ? Mais avant de rentrer dans le vif du sujet nous allons ranger les innombrables informations que nous possédons à ce jour en deux catégories. D'abord ce qui est certain et avéré et ensuite ce qui relève de la justice et de la présomption d'innocence (accusations de viol).

https://youtu.be/yyX_wAosDcI
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"Qui n'empêche pas le mal le favorise"
Cicéron


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MessagePosté le: Mer 31 Jan - 13:35 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Tariq Ramadan placé en garde à vue à Paris
Rédaction (avec AFP) Publié le mercredi 31 janvier 2018 à 12h44 - Mis à jour le mercredi 31 janvier 2018 à 12h58
 

http://www.lalibre.be/actu/international
L'islamologue suisse Tariq Ramadan, accusé de viol par deux femmes en France, a été placé en garde à vue mercredi par les enquêteurs de la police judiciaire parisienne, a appris l'AFP de source judiciaire.
Tariq Ramadan s'est rendu mercredi matin à la convocation des policiers "dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires", a précisé cette source, confirmant une information de RTL. 
Deux femmes accusent depuis octobre le théologien de les avoir violées en 2009 et en 2012.
Cette garde à vue peut durer jusqu'à 48 heures. RTL ajoute que Tariq Ramadan "peut très bien en ressortir libre, être placé sous le statut de témoin assisté ou être mis en examen".
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MessagePosté le: Sam 3 Fév - 13:01 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Coups, viol, urine : Tariq Ramadan confronté au témoignage effrayant d’une victime présumée
by Aldeeb — 2 février 2018
Source
Le 2 février, l’islamologue Tariq Ramadan a été déféré au parquet de Paris en vue d’une mise en examen pour viol après confrontation, le 1er, avec une victime présumée qui a évoqué des faits de viol, violence et humiliation insoutenables.
Passage à tabac, sodomie, viol avec un objet, traction par les cheveux… «Christelle» (nom d’emprunt), victime présumée de Tariq Ramadan en 2009, a accepté de faire face à celui qu’elle considère être son bourreau, durant trois heures et demie d’interrogatoire le 1er février. L’homme a ensuite été déféré au parquet de Paris dans la nuit du 1er au 2 février. La victime présumée, elle, a fait des révélations au magazine Vanity Fairlui confiant sa version d’une nuit tragique.


 

Tariq Ramadan placé en garde à vue à Paris dans le cadre d’une enquête pour viols

Rendez-vous avait été pris le 9 octobre 2009 à Lyon, avant une de ses conférences, au Hilton, dans le bar de son hôtel. Christelle, une femme handicapée par un accident de voiture, convertie à l’islam, et le prédicateur avaient entretenu pendant plusieurs mois une relation virtuelle. Après 30 minutes au bar, il lui aurait demandé de monter dans sa chambre pour plus de discrétion.
Citation:
Il avait des yeux de fou, la mâchoire serrée qu’il faisait grincer de gauche à droite


Selon Christelle, dans la chambre, la romance virtuelle devient cauchemar. Le prédicateur apparaît la chemise sortie du pantalon. «J’étais glacée d’effroi. Il était droit comme un “i”. Il avait des yeux de fou, la mâchoire serrée qu’il faisait grincer de gauche à droite, Il avait l’air habité comme dans un film d’horreur. Terrifiant, terrifiant, terrifiant», s’est-elle remémorée. Elle aurait voulu sortir, il se serait mis à la tabasser en lui donnant des gifles au visage, sur les seins, des coups de poing dans le ventre.
Citation:
Plus tu vas crier, plus ça va m’exciter et plus je vais cogner 


Elle aurait hurlé et pleuré, il lui aurait rétorqué : «Plus tu vas crier, plus ça va m’exciter et plus je vais cogner donc un conseil : ferme-la.» Il l’aurait sodomisée de force, l’aurait traînée par les cheveux jusqu’à la salle de bain et lui aurait uriné dessus. Puis il serait parti à sa conférence avec les vêtements de Christelle dans un sac, en lui ordonnant : «Sois sage. Je donne des instructions. Si tu fais quoi que ce soit, je serai immédiatement averti et ça se passera mal.» Elle dit avoir attendu qu’il revienne, mais suite à ces faits, elle n’aurait nourri que haine et vengeance envers lui.
Citation:
Désolé pour ma violence. J’ai aimé. Tu veux encore ? Pas déçue ?


Le lendemain, Tariq Ramadan lui aurait envoyé un message dont elle a montré une capture d’écran à Vanity Fair : «J’ai senti ta gêne… Désolé pour ma violence. J’ai aimé. Tu veux encore ? Pas déçue ?» 
La cicatrice de Tariq Ramadan, un détail troublant 
L’accusatrice est-elle crédible ? Est-elle une femme fragile et érotomane susceptible d’inventer de toutes pièces une histoire ? L’avocat de Tariq Ramadan, contacté par Vanity Fair, a dit qu’il ne connaissait pas l’existence de cette femme. Toutefois Tariq Ramadan a bien reconnu avoir entretenu une relation virtuelle avec Christelle. Le Parisien rapporte que l’islamologue a reconnu une relation de séduction mais nié tout acte sexuel. Selon le quotidien, il a bien correspondu avec la victime présumée, il l’a bien rencontrée à Lyon, mais d’après lui leur rencontre n’aurait duré qu’une demi-heure et il ne lui aurait pas demandé de monter dans sa chambre. 
Toujours selon Le Parisien, Christelle a évoqué un détail troublant lors de la confrontation avec Tariq Ramadan du 1er février : une cicatrice sur le corps de l’islamologue, dont elle n’aurait pu connaître l’existence sans l’avoir vu nu. Tariq Ramadan a bien confirmé en être pourvu.
Tariq Ramadan est visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle en France. Il a été mis en garde à vue le 31 janvier «dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires». Le 20 octobre dernier, l’ancienne salafiste devenue militante laïque Henda Ayari avait aussi publiquement accusé l’islamologue suisse de l’avoir violée en 2012. Mais cette dernière a refusé d’être confrontée à lui.
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MessagePosté le: Mer 7 Fév - 13:26 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

 

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MessagePosté le: Mer 7 Fév - 13:26 (2018)    Sujet du message: Publicité

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MessagePosté le: Ven 9 Fév - 15:08 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant


Pourquoi il convient de se méfier à l’égard des accusations de viol contre Tariq Ramadan


L’islamologue genevois Tariq Ramadan, petits-fils du fondateur des Frères musulmans Hassan el-Banna, est pris dans une tempête médiatique depuis quelques jours en raison des accusations de viols qui se succèdent à son encontre. Deux femmes ont effectivement déposé plainte contre lui en France et une troisième s’est confiée aux médias.

Tariq Ramadan est une personnalité publique qui possède une certaine notoriété dans le monde francophone et au delà. Ses idées politiques et sa vision du monde sont bien entendu critiquables mais ce n’est pas l’objet de cet éditorial. Dans l’affaire qui nous occupe, il s’agit avant tout de faire une distinction entre le personnage privé et le personnage public. Il ne serait pas honnête de lier les deux choses car rien dans son discours public ne laisse penser qu’il pourrait cautionner de tels agissements. Il s’agit plutôt d’examiner quelle était la réputation de Tariq Ramadan dans la sphère privée avant ce déferlement médiatique et de comprendre ce qui pourrait se cacher derrière ces accusations tonitruantes.

Avant d’entamer une carrière académique internationale, qui l’a menée à Londres ou au Qatar notamment, Tariq Ramadan a enseigné à l’Université de Fribourg ainsi qu’au Collège de Saussure à Genève jusqu’en 2004. J’ai moi-même fréquenté l’Université de Genève à partir de 2004 et je me souviens d’une anecdote que m’avait racontée une étudiante que je fréquentais sur les bancs de l’Université et qui avait eu Tariq Ramadan comme enseignant au Collège de Saussure. Elle m’avait rapporté qu’une de ses camarades de classe s’était amusée à aguicher Tariq Ramadan en plein cours en le fixant dans les yeux de manière continue. Celui-ci avait réagi de manière parfaitement professionnelle en ne se laissant pas intimider et en refusant d’entrer dans un jeu de séduction avec l’adolescente. Tout ceci ne colle pas exactement avec  le profil d’un prédateur sexuel. Aucune collègue enseignante de l’islamologue genevois ne s’est jamais plainte du comportement de ce dernier au cours de ses nombreuses années d’enseignement.

La thèse de la culpabilité de Tariq Ramadan est également mise en doute par le décalage entre les faits présumés et le dépôt de plainte.  Après tout les jeunes femmes auraient pu porter plainte au lendemain des faits. La police aurait ainsi été en mesure de mener une enquête avec des preuves matérielles qui inculpent ou disculpent l’accusé. Or, ces plaintes surviennent toutes peu de temps après le scandale de l’affaire Weinstein, comme s’il s’agissait de détourner l’attention sur un spectre plus large de personnalités publiques.

Sans surprise, la militante LGBT Caroline Fourest, qui a construit une grande partie de sa carrière médiatique en s’attaquant à Tariq Ramadan, s’est délectée de cette actualité en affirmant dans Marianne qu’elle était au courant depuis plusieurs années de la « double vie » de l’essayiste genevois. Régulièrement promue par Bernard-Henri Lévy, qui semble lui même embarrassé par l’affaire Weinstein, Caroline Fourest est régulièrement accusée d’énoncer des mensonges dans la sphère publique. Malgré cette réputation, la RTS lui donne largement la parole dans un sujet du JT du 28.10.17. La féministe de combat semble avoir trouvé le scénario idéal : « Tout d’abord le cruel « islamo-violeur » s’en prend à de pauvres femmes qui étaient sous l’emprise salafiste. Puis celles-ci finissent par se libérer du poids de l’oppression masculine en épousant l’idéologie féministe de Caroline Fourest et osent enfin porter plainte contre l’homme qui les a souillées. »

Le tribunal médiatique semble avoir choisi d’accorder beaucoup d’importance et de crédibilité à ces accusations qui relèvent d’actes sordides et qui surviennent à un moment bien précis, comme nous l’avons relevé plus haut. Si les tribunaux donnent en fin de compte gain de cause à Tariq Ramadan, peut-on espérer des excuses publiques de la part de Caroline Fourest? La question reste ouverte mais il est permis d’en douter au vu de son parcours qui démontre qu’elle préfère s’entêter dans ses certitudes plutôt que d’admettre ses erreurs.

Alimuddin Usmani
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MessagePosté le: Sam 10 Fév - 16:40 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Ramadan me parlait toujours des sionistes, des Juifs, du dîner du Crif»: les révélations chocs de Christelle
Par David Munk Le 08/02/2018 à 15h28 Rubrique France/Politique


Parmi les conseils de l'islamologue donnés à "Chistelle": "Va voir le site de Soral, c’est le seul qui ose dire les choses sur le lobby sioniste" (Capture d'écran Europe 1)   
Le magazine Vanity Fair a rencontré l'une des deux plaignantes qui accusent de viols l'islamologue. C’est l’une des deux accusatrices de Tariq Ramadan. « Christelle », le surnom que lui ont accordé plusieurs médias, s’est confié à la journaliste  de Vanity Fair Marion Van Renterghem sur sa relation avec l’islamologue controversé qui a basculé selon ses dires dans une violence extrême. Une confrontation devant la police judiciaire a eu lieu le 1e février.
Dans le numéro de mars du mars du magazine, dont des extraits ont été publiés sur internet, « Christelle » raconte notamment l’obsession sioniste de Tariq Ramadan.
«  Ramadan me parlait toujours des sionistes, des Juifs, du dîner du Crif [Conseil représentatif des institutions juives de France]. Que tout était complot, que j’étais espionnée par les RG, que je devais reformater mon ordinateur toutes les semaines... J’ai fini parano. Les Juifs, “ils”, dirigeaient tout. Pour travailler dans les médias, la politique, le cinéma, il fallait être juif. Il disait que mes malheurs de basanée venaient de là. Il jouait une corde sensible chez moi en évoquant mes ancêtres esclaves : la traite négrière, c’était les Juifs. Les bateaux qui les transportaient, les Juifs. Il m’a rentré cette paranoïa dans le crâne.  »

La plaignante a également révélé le contenu d’un échange avec l’islamologue à propos d’Alain Soral et Dieudonné, croisés lors d’un Congrès de l’Union des organisations  islamiques de France(UOIF).

«  Les gens ne sont pas prêts encore, pas assez éclairés. Cela pourrait porter préjudice à mon travail pour la cause. Plus tard. Je garde mes distances avec eux. Mais va voir le site de Soral, c’est le seul qui ose dire les choses sur le lobby sioniste. Il ouvre les yeux sur l’emprise que les sionistes ont sur la France. »
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MessagePosté le: Mer 14 Fév - 16:43 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Le prophète Tariq Ramadan rêve de « mourir pour l’islam »
by Aldeeb — 13 février 2018
Source : Mondafrique.com, le 13 février 2018
Les enquêteurs français qui interrogent Tariq Ramadan voyaient en lui un nouveau Tartuffe. Ils découvrent un « nouveau prophète » qui dénie aux hommes le pouvoir de le juger.
Il y a plus d’une vingtaine d’années, quand il n’était connu que d’un petit cercle en Suisse, Tariq Ramadan animait à Genève un Foyer culturel musulman. Le bulletin du foyer s’appelait « Jalons », renvoyant à Jalons sur le chemin de l’islam, l’ouvrage majeur de Sayyed Qutb, le penseur le plus radical de la Confrérie des Frères musulmans. Cet intellectuel, exécuté par Nasser en 1966, aura été le premier à décréter une fracture entre vrais et faux musulmans. Selon lui, les faux musulmans ne valent pas mieux que les juifs. Ils peuvent, sans pitié, être exécutés. Une interprétation criminelle reprise par l’Etat islamique. A peine trentenaire, Tariq Ramadan annonçait à ses premiers adeptes « qu’il le savait déjà, il mourra pour l’islam ». « C’était déjà un manipulateur. Au Foyer, il mettait en avant des marionnettes, mais par derrière, il dirigeait tout », raconte un ancien membre, qui a rompu depuis tout contact avec l’islamiste.
 « Ramadan, l’avenir de l’islam »
Petit-fils de Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans, Tariq Ramadan est élevée par une mère qui ne cesse de lui répéter : « Tu es un être supérieur. Les autres musulmans ne sont sur terre que pour te servir ». D’ailleurs, ne cite-on pas la formule choc attribuée au Soudanais Hassan al-Tourabi : « L’avenir de l’islam, c’est Tariq Ramadan ! » ? En 1993, accompagné par l’universitaire français François Burgat, Tariq Ramadan est à Khartoum, à l’occasion de la conférence annuelle de l’organisation islamique internationale, réunissant les mouvements islamistes les plus extrémistes de la planète. Hassan al-Tourabi, décédé il y a peu, était alors baptisé « le pape noir de l’islamisme ». A cette époque, Tariq Ramadan maîtrise parfaitement la taqiyya, la dissimulation. Le Genevois ne se contente pas de nier ses liens avec les Frères musulmans. Il va jusqu’à vanter ses profonds liens avec un chrétien progressiste. En l’occurrence Pierre Dufresne, rédacteur du chef du Courrier, le seul quotidien de gauche de la Suisse francophone. Dans L’islam en questions, co-écrit avec Alain Gresh, Tariq Ramadan le présente comme son père spirituel.
Enigmatiques études en Egypte
« Un de ceux qui m’ont accompagné dans ma formation intellectuelle est Pierre Dufresne, qui fut un catholique engagé pour les droits de l’homme. C’est quelqu’un qui m’a énormément marqué … C’était un ami », écrit-il. Sauf que Pierre Dufresne, décédé depuis de nombreuses années, ne peut plus le contredire. Seulement voilà, l’un de des proches de l’ancien rédacteur en chef du Courrier assure « qu’il n’a jamais vu Tariq Ramadan chez Pierre Dufresne, ni même entendu qu’ils se connaissaient ». Les mensonges les plus grossiers n’ont jamais perturbé l’islamologue suisse. Ainsi, dans l’ouvrage « Faut-il faire taire Tariq Ramadan? », publié en 2005, il déclare en page 105, concernant ses études au Caire : « J’ai suivi des cours intensifs pendant quatorze mois (…) j’ai pu couvrir le champ de formation de cinq années d’études de sciences islamiques dispensées dans les universités spécialisées. C’était mon but, mais je ne désirais pas un diplôme. Seul le contenu de la formation m’intéressait ».
Le détour par Al-Azhar
Ce qui l’empêche pas de prétendre sur son site Internet qu’« Il a suivi une formation intensive en études islamiques classiques avec des savants de l’université Al-Azhar du Caire, et obtenu 7 ijazat [certification de mémorisation du Saint Coran] dans sept disciplines différentes ». Il est pour le moins curieux que dans les ouvrages qui lui sont consacrés, Tariq Ramadan oublie de préciser qu’il a étudié à Al-Azhar, la plus ancienne université musulmane active dans le monde et l’une des plus prestigieuse.
Lors de certaines interviewes, il s’honore même de l’obtention d’un doctorat obtenu d’Al-Azhar. De la même façon, selon ses interlocuteurs, il serait soit interdit de séjour en Egypte, soit titulaire d’un passeport égyptien. Tariq Ramadan ne cessait de prétendre que les dictatures arabes le boycottaient.
Le faux professeur de Fribourg
Dire tout et son contraire, cela n’a jamais perturbé Tariq Ramadan. Pourquoi se gêner ? Ses adeptes, qui se comptent par centaines de milliers, le suivent aveuglément, avalent toutes les couleuvres. Mondafrique a ainsi révélé que Tariq Ramadan se prétendait professeur de philosophie et d’islamologie à l’université de Fribourg, en Suisse, alors qu’en réalité, il proposait bénévolement un exposé sur l’islam. Suite à la publication de ce texte sur le site de Mondafrique (partagé par plus de 8 400 fois), aucun “ramadaniste“ n’a eu la curiosité d’appeler l’université afin de se faire sa propre opinion (*). De la même façon, l’auteur de cet article a eu l’occasion d’interviewer Tariq Ramadan à de multiples occasions dans la presse française et suisse. Il s’est également entretenu avec Hani Ramadan, avec son oncle (le frère de sa mère) et avec le plus jeune frère d’Hassan al-Banna en Egypte. Notamment pour le site francophone Oumma. Contre toute évidence, Tariq Ramadan n’a cessé de répéter que ni lui ni aucun membre de sa famille n’avaient jamais rencontré Ian Hamel.
Des crises de furie
Les policiers qui ont interrogés l’islamologue se sont heurtés au même phénomène : il nie l’évidence, sans le moindre trouble. Alors qu’ils ont pu recueillir en trois mois une multitude de témoignages de femmes qui ont eu des relations sexuelles avec lui, Tariq Ramadan le dément systématiquement. Même les preuves, les enregistrements, les photos compromettantes ne le font pas fléchir. Dans un mail du 12 avril 2011, le petit-fils d’Hassan al-Banna déclare pourtant : « Tiens, tu me donnes envie de baiser la furie que tu es !! Tu viens ? ». Et bien non, pour Tariq Ramadan, ce ne peut être qu’un faux grossier. Sa ligne de défense : il n’a jamais trompé sa femme (avec laquelle il vit pourtant séparé). Cette dernière s’est bien gardée pour l’instant de prendre la défense de son époux en public. Pour Tariq Ramadan, tout cela ne relève que d’un infâme complot. Sioniste, bien évidemment. Le problème, c’est que Tariq Ramadan s’est lui-même convaincu qu’il était « la Lumière », le nouveau prophète que tous les musulmans attendent depuis Mahomet. A partir de là, les mensonges, les menaces, les coups, les viols, ne sont plus pour lui que d’insignifiants détails. « Il estime qu’il n’a même plus besoin de prier, car il a un contact permanent avec dieu, raconte une ancienne victime. Mais est-il totalement lucide ? Il se bourre en permanence d’une quantité invraisemblable de médicaments, de produits dopants. Ce qui provoque ses crises de furie ».
Tariq Ramadan, « prisonnier politique »
Bref, pour Tariq Ramadan, tous ceux qui tentent de freiner son ascension ne peuvent être que « ses ennemis de toujours », des islamophobes, des démons. Depuis des années, dans ses conférences, Tariq Ramadan martèle à son auditoire que « si les “kouffars“ [les mécréants] s’en prennent à lui, c’est en fait pour s’en prendre à vous, aux musulmans ». Un discours assimilé par ses adeptes les plus convaincus. Sur les réseaux sociaux, ils présentent dorénavant Tariq Ramadan comme un « prisonnier politique ». Même la sénatrice socialiste de Marseille Samia Ghali insinue que c’est « le musulman » et non « l’homme » que la justice française a mis sous les verrous.
Un martyr vénéré
Bref, les deux seules plaintes pour viol déposées contre lui, qui présentent certaines failles, pourraient ne pas convaincre à elles seules une cour d’assises. Les enquêteurs qui ont recueilli beaucoup d’autres confidences de nombreuses victimes font le forcing pour obtenir d’autres plaintes. Ils ne sous estiment pas Tariq Ramadan, redoutable dialecticien, excellent orateur, et comédien hors pair. Capable de sangloter en évoquant son respect des femmes, son amour pour son prochain, « qu’il soit juif ou chrétien ». Tant pis s’il n’hésitait pas à uriner sur ses victimes, et qu’il souhaitait « leur chier dans la bouche ». La police et la justice, persuadée de tenir un « monstre », plus dangereux encore pour ses théories religieuses intolérantes que pour ses histoires sentimentales,
« Contrairement à ce que l’on croit, Tariq Ramadan n’est pas malheureux dans sa prison. Il se vit en martyr. Un martyr qui sera vénéré pendant des siècles par les musulmans », assure l’un de ses anciens adeptes, catastrophé à l’idée que le faux islamologue puisse un jour retomber sur ses pieds.
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MessagePosté le: Jeu 15 Fév - 14:04 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Ramadan ne faisait pas abstinence


 

En 1986 Tariq Ramadan se marie à 24 ans à une catholique bretonne convertie à l’islam et renommée Iman, avec laquelle il aura quatre enfants. Cette dernière, pas jalouse, déclarait dans une interview :
Est-ce facile d’être l’épouse de Tariq Ramadan ?
« Du point de vue de l’homme public, ce n’est pas facile parce qu’il est souvent absent et qu’il faut gérer cette absence. Mais je sais qu’il est utile ailleurs, et je lui reconnais une telle valeur que je trouverais égoïste de ne pas en faire profiter les autres.
L’islam m’a permis de prendre du recul. J’étais catholique et croyante, mais pas pratiquante. Je n’avais pas besoin de donner une place à la religion »
Nul doute qu’il avait trouvé la perle rare, la femme parfaite.
Fort de cet abrutissement, Tariq Ramadan ne se sent lié par aucune obligation de fidélité à l’égard de sa femme et, dans le même temps, justifie la lapidation des femmes adultères, les femmes adultères, s’entend. Cela ne pose aucun problème à l’orfèvre du double langage et de la double posture. Mektoub, c’est écrit.
Mais voilà que la vague #balancetonporc déferle sur les États-Unis et l’Europe lui emboite le pas. Si les débordements ne gênaient pas sa femme convertie, sa coreligionnaire franco-tunisienne Henda Ayari balance son porc : « J’ai gardé le silence depuis plusieurs années par peur des représailles ». Puis c’est la coreligionnaire franco-marocaine Majda Bernoussi qui balance à son tour : « Je démasque un homme qui se sert de l’islam et de son statut d’homme spirituel pour piéger de manière industrielle des femmes et des hommes par le mensonge de sa nature. » Sur son statut d’homme marié elle précise : « Il ne dit pas qu’il est marié. À moi il a dit qu il était divorcé devant Dieu et les hommes et a menti systématiquement en se révoltant quand je n’avais pas confiance. »
Dès le 22 octobre, nous l’épinglions dans nos colonnes : « Voilà que le théologien islamiste Tariq Ramadan est aussitôt accusé d’être un porc par l’écrivain franco-tunisienne Henda Ayari. Après le porc kascher Weinstein, voici le porc halal. Un partout. »
Fort de son bon droit et de ses appuis médiatiques, l’uléma Tariq Ramadan conteste toutes ces allégations porcines. Mais les victimes persistent et la Justice française finit par le rattraper et le place ce 31 janvier en garde à vue. Il s’est rendu mercredi (hier) matin à la convocation des policiers dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires.
Le manipulateur Ramadan, dont l’ambivalence est un art de vivre, était pourtant persona non grata aux États-Unis dès 2004. Le 2 août de cette année, l’ambassade des États-Unis à Berne (Suisse, le prédicateur étant de nationalité suisse) l’avertit que le visa de séjour et de travail qui lui avait été accordé était révoqué, par décision du Homeland Security Department.
En 2016 Nice Provence Info alertait ses lecteurs des perversités rhétoriques du prédicateur :
Ramadan à Carros : la polémique enfle le 7 mars 2016
Qui connaît vraiment Tariq Ramadan ? le 18 mars 2016
Il faut encore attendre novembre 2017 et plusieurs plaintes de viol en France et d’abus sexuel sur des mineures en Suisse, pour que le porteur de la bonne parole soit mis en congé de son poste de professeur d’études islamiques contemporaines à l’université d’Oxford.
Même son intarissable sponsor, le Qatar, finit par lui couper les ponts, selon Le Point, car il serait « coupable de nuire à l’image de l’émirat ». Il était temps.
Le beau parleur a perdu tous ses soutiens, même celui de Caroline Fourest, c’est peu dire. Toute la presse Bien Pensante qui le protégeait hier, le lâche à reculons. Il ne lui reste plus qu’à se mettre en couple avec Edwy Plenel, son indéfectible admirateur. Ils pourront tenter une gestation pour une truie.
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MessagePosté le: Ven 16 Fév - 16:25 (2018)    Sujet du message: Tarik Ramadan Répondre en citant

Caroline Fourest à propos de Tariq Ramadan : "Je n'ai jamais croisé un manipulateur aussi dévastateur"






L'essayiste et journaliste Caroline Fourest ferraille depuis longtemps contre le théologien musulman Tariq Ramadan accusé de viols et dont elle fut l'une des premières à dénoncer le double langage.

 © Sipa L'essayiste et journaliste Caroline Fourest ferraille depuis longtemps contre le théologien musulman Tariq Ramadan accusé de viols et dont elle fut l'une des premières à dénoncer le double…  
Qu'avez-vous ressenti en apprenant que Tariq Ramadan avait été mis en examen et écroué?Je suis soulagée pour les victimes qui se reconstruisent à travers cette procédure, notamment "Christelle", avec laquelle je suis en contact depuis presque huit ans. À l'issue de la confrontation, elle a commencé à sortir de l'humiliation. Je suis aussi soulagée pour ­l'Europe et pour les musulmans. Mon espoir, c'est que ceux qui se sont laissé berner par sa propagande et n'ont jamais fait l'effort d'ouvrir mon livre [[i]Frère Tariq[/i], Poche], qui démontrait le double discours de Ramadan – preuves à l'appui, de manière très documentée et très détaillée –, ouvrent les yeux. Les faits pour lesquels il est aujourd'hui mis en examen sont d'une cruauté qui dépasse tout ce qu'on pourrait démontrer dans un livre. Il a fallu le courage des victimes qui ont osé parler pour forcer à regarder tous ceux qui ne voulaient pas voir.
Ses victimes décrivent une emprise sectaire. Ramadan est-il un gourou?
Celles qui ont été sous son emprise, comme "Christelle", racontent à quel point il arrive à manipuler ces femmes, à leur faire croire qu'elles ont cherché ce qui leur arrive, à les culpabiliser de ce qu'il leur a fait subir. Elles expliquent aussi comment il a réussi à les monter les unes contre les autres, en faisant croire que certaines étaient des agents de renseignement qui cherchaient à lui nuire, comment il les avait enfermées dans un univers complotiste où elles perdaient la notion du réel. Il exerce une véritable emprise sur ses proies comme sur ses fidèles. Ce qu'il a fait pour ses besoins de prédateur, il l'a fait au niveau politique, à une échelle inimaginable. Je ne crois pas que les gens réalisent l'impact qu'il a eu sur l'Europe en tant que prédicateur. Il a radicalisé des étudiants brillants, des jeunes musulmans, et les a transformés en paranoïaques revanchards. Il a divisé les citoyens européens avec un effet nocif que peu d'extrémistes peuvent se vanter d'avoir obtenu. Depuis toutes ces années que je travaille sur les extrêmes, je n'ai jamais croisé un manipulateur aussi dévastateur.
Citation:
"Vous avez à faire à une machine"

Qu'est-ce qui le rend si redoutable?
Comme tous les grands pervers qui passent leur vie à réfléchir à la manière de manipuler les autres, il est doté d'une forte intelligence stratégique. La manière dont il a retourné mon travail est assez inouïe et c'est sans doute ce qui a été le plus douloureux pour moi. En 2004, point par point, avec 600 notes de bas de page, je démontre qu'il ment et qu'il a un double discours construit, élaboré, avec une visée stratégique. Il ne m'a jamais fait de procès pour mes travaux, mais il a renversé l'accusation en me traitant de menteuse, repris en chœur par ses alliés, puis par le FN. La machine à salir était lancée.
Quiconque se dresse contre Tariq Ramadan subit les chaînes d'insultes, les procès d'intentions, les menaces de ses affidés. Il y a la part spontanée de ce qu'il déclenche comme mouvement fanatique, mais aussi le réseau des Frères musulmans, qui fait bouclier. Vous avez à faire à une machine. C'est l'un des réseaux extrémistes les plus sophistiqués qui soient, avec des trolls rémunérés qui vous insultent sur les réseaux sociaux. Après notre débat télévisé en 2009, pendant plusieurs mois, je recevais des chaînes d'insultes – 3.000 messages d'un coup – toujours aux mêmes heures.
Vous ne craignez pas qu'il soit plutôt érigé en victime par les complotistes?
Il y aura toujours des gens pour se ranger du côté du bourreau ou encore des personnes prêtes à croire la parole de femmes violées quand il s'agit de Harvey Weinstein, mais qui ne voudront jamais entendre qu'il existe des prédateurs chez les prêcheurs musulmans. La théorie du complot, c'est le fonds de commerce de Tariq Ramadan. Cela fait trente ans qu'il veut faire croire que tout ce qui lui arrive n'est qu'un complot judéo-sionisto-islamophobe.
Citation:
"Le réseau des Frères musulmans vient de perdre son meilleur ambassadeur"

Cette mise en examen, n'est-ce pas un coup dur pour l'Union des organisations islamiques de France?
Le réseau des Frères musulmans vient de perdre son meilleur ambassadeur. Mais il en aura d'autres, dont les jeunes cadres du Collectif contre l'islamophobie en France comme Marwan Muhammad. Pendant trente ans, Tariq Ramadan a formé la relève. Des clones moins doués, peut être aussi moins fous. Mais les Frères musulmans, c'est l'école de la manipulation. Tariq Ramadan est aussi le fruit de cela.
Selon l'avocat d'une des victimes, "une chape de plomb est en train de sauter", c'est aussi votre avis?
Je pense que nous ne sommes qu'au début d'une série de révélations. Dans les modèles qui ont inspiré Tariq Ramadan, il y a déjà eu des affaires similaires. Il est la plus grande star de l'islam politique, celui qui a le plus abusé. Mais il n'est pas le seul. Des musulmans pratiquants et très politiques sont choqués. Je sais que certains s'organisent pour accueillir la parole de femmes de ces réseaux. 
Tariq Ramadan a déposé plainte pour subordination de témoin contre vous.
C'est ce que ses avocats ont annoncé dans la presse, mais je n'ai rien reçu par voie judiciaire.
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Signature - Nouveau sujet, vérifier dans "Recherche" s'il n'existe pas. Il faut qu'il soit bien étoffé, un titre explicite, bien détaillé avec des preuves fiables et vérifiables


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